Réveiller un PC à la voix, sans être à proximité de sa machine : c'est ce qu'Intel et Microsoft promettent bientôt. Les deux compagnies planchent actuellement sur une technologie qui permettra à l’assistant virtuel de Microsoft, Cortana, d’activer à une certaine distance un PC sous Windows 10 mis en veille. Pour rendre l’opération possible, le fabricant de puces a développé une technologie de reconnaissance de la parole en champ lointain, qui donne la possibilité de réveiller son PC au son de la voix, à plus grande distance. « Bientôt, vous serez en mesure de communiquer avec votre PC avec plus de distance et d'accéder à toutes les données qui se trouvent dans votre appareil et sur le cloud », a indiqué Navin Shenoy vice-président senior et directeur général de l’activité Client Computing Group d’Intel, mardi dernier dans un billet de blog. Toutefois, aucune information n’a été communiquée sur la portée maximale liée à cette technologie.
Par l'intermédiaire d'une commande vocale activant Cortana, Hey Cortana notamment, l'utilisateur d'un terminal Windows 10 peut aussi mettre en marche celui-ci et le tirer du mode veille. Cependant, pour l'instant, cette commande fonctionne mieux si l’utilisateur est proche du PC. Cette technologie est plus dans la veine d'Amazon Echo, qui peut reconnaître les commandes à distance. Mais elle s’avérera utile pour Microsoft lorsque son projet de domotique arrivera à maturité, au sein duquel Cortana sera utilisé pour faire fonctionner les appareils électriques.
Vers une authentification renforcée des PC Windows 10
« Nous n’en sommes actuellement qu’au commencement », a poursuivi Navin Shenoy. Les travaux que nous réalisons aideront à stimuler l'innovation dans d'autres domaines, comme l'authentification à un ou plusieurs facteurs, avec Windows Hello et Intel Authenticate, avec une sécurité renforcée des ordinateurs et une focalisation encore plus importante sur la connectivité. Cela inclut un vaste éventail de facteurs de forme pour les PC et des prix qui donneront aux consommateurs plus de choix dans la mobilité », a-t-il conclu.