Récemment mise en cause, dans les colonnes du quotidien américain Wall Street Journal, pour avoir fourni des équipements dans le cadre d'un projet mis en place par le régime libyen de Mouammar Kadhafi, la SSII Amesys, filiale du groupe français Bull, a publié un communiqué pour s'expliquer.
Elle y indique avoir effectivement signé en 2007 avec les autorités libyennes un contrat pour la mise à disposition d'un matériel d'analyse « portant sur une fraction des connexions Internet existantes, soient quelques milliers ». En revanche, la SSII spécialisée sur les questions de sécurité et les systèmes critiques ajoute que ce contrat n'incluait ni les communications Internet via satellite, ni le filtrage de sites web et qu'il ne permettait pas non plus de surveiller les lignes téléphoniques. Ce faisant, elle cherche à se défendre d'avoir pu contribuer à aider le régime libyen dans ses tentatives d'espionnage.
La SSII souligne par ailleurs qu'elle a signé ce contrat « dans un contexte international de rapprochement diplomatique avec la Libye qui souhaitait lutter contre le terrorisme ». Son matériel a été livré en 2008. Elle précise encore que sa stratégie consiste à élaborer des systèmes informatiques destinés à protéger le patrimoine numérique de ses clients ou la sécurité physique des personnes.
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Contrat avec la Libye : Amesys se défend
Amesys, la filiale de Bull spécialisée sur les systèmes critiques, a bien signé un contrat avec la Libye en 2007, explique-t-elle.