Les deux tiers des DSI français prévoient d'augmenter leurs investissements en 2013 contre 71% en zone EMEA. 10% seulement envisagent de les réduire, le solde pensant conserver un niveau constant par rapport aux trois à cinq dernières années. C'est l'étonnant premier enseignement, en cette période de crise, d'une enquête de Vanson Bourne sponsorisée par Riverbed qui vient d'être publiée.
La raison majeure de cette croissance des investissements réside dans le choix fait par beaucoup d'entreprises de consolider et virtualiser leurs infrastructures. Certes, les coûts récurrents vont baisser mais il est nécessaire de construire la nouvelle architecture. 28% des DSI expliquent ainsi l'investissement directement par le souhait de réduire ces coûts récurrents. 33% jugent quant à eux nécessaire de préparer leurs entreprises aux futurs défis de la prochaine décennie.
La virtualisation des serveurs et la consolidation des datacenters sont les deux premières priorités autant en France (respectivement : 51% et 42%) que dans toute la zone EMEA (50% et 40%). Des différentes apparaissent dans les priorités suivantes. En zone EMEA, les DSI donnent la priorité à la consolidation du stockage (34%), à la virtualisation des postes de travail (33%) et à la mise à niveau des serveurs (33%). A l'inverse, les DSI français placent l'optimisation réseau en troisième position (38%), ce qui plaira au sponsor de l'étude, spécialiste du sujet, devant la virtualisation des postes de travail (36% contre 33% en EMEA) et, pour terminer le quinté, la sécurité et la conformité (36%, absent du quinté en zone EMEA).
Consolider, virtualiser et optimiser le réseau restent la priorité des DSI
Les refontes d'architectures induites par la consolidation et la virtualisation devraient entraîner des dépenses plus élevées dans les DSI. Du moins, c'est le souhait des directeurs informatiques.