Microsoft souhaite vraisemblablement faire des utilisateurs de Windows 10 des acteurs investis de son prochain système exploitation, attendu pour le 29 juillet 2015. Dans un billet de blog publié vendredi dernier, Samer Sawaya, responsable de l’équipe Windows Feedback, a indiqué que les retours des utilisateurs du futur OS constituaient « un facteur clé dans les décisions portant sur sa conception. » La firme de Redmond a donc mis en place un programme baptisé Windows Insider qui permet a ceux qui le souhaitent de tester les préversions de Windows 10, et d’y exposer leur ressenti en tant qu’utilisateur. Leurs questions et leurs suggestions sont transmises via l’app Windows Feedback. Ces feedbacks sont ensuite utilisés pour façonner Windows 10 et le rendre plus attrayant.
Centralisation des retours dans une base de données
Depuis la Technical Preview sortie le 1er octobre, Microsoft a reçu 3 millions de retours d’expérience (dont des suggestions et des approbations) postées via l’app Windows Feedbak , ainsi que 2,5 millions de réponses à des mini-enquêtes. L’ensemble des équipes d'ingénieurs travaillant sur le futur OS ont également accès à une base de données où sont centralisés ces retours. Cette base leur permet de poser des questions et de savoir ce que les utilisateurs pensent de Windows 10.
En plus de cela, diverses équipes chez Microsoft reçoivent régulièrement des emails qui mettent un coup de projecteur sur les questions non adressées concernant leurs produits. De cette façon, les ingénieurs peuvent rester à jour sur ce qui se dit à propos de leurs solutions et prendre des décisions sur la façon de développer un projet en se basant sur l’intérêt suscité auprès des utilisateurs. Ce type de programme a conduit à des réels changements. En effet, Ce sont des retours de testeurs qui ont incité Microsoft à ajouter à l’interface Modern une option permettant de démarrer directement sur le bureau et de contourner l'écran de démarrage. Lorsque Microsoft a parlé de Windows 10 , Terry Myerson, responsable de l’équipe système d’exploitation, avait indiqué que ce serait le système d’exploitation le plus « plus ouvert, et le collaboratif jamais vu ». La prise en compte de commentaires est important pour la firme sachant qu’elle table sur 1 milliard de terminaux tournant sous son futur OS d’ici la fin de son exercice fiscal 2018.