Avec le développement du cloud et des appareils mobiles, le shadow IT est redevenu une préoccupation majeure pour les DSI de tous les secteurs. Plusieurs d'entre eux expliquent à nos confrères de CIO UK leur préoccupation sur ce sujet. Petit rappel, selon la définition de Simon Mingay, analyste au Gartner le shadow IT inclut « l'investissement dans l'acquisition, le développement et / ou l'exploitation de solutions informatiques échappant au contrôle formel d'une organisation informatique formelle ».
Pour lui, le shadow IT a pris une nouvelle importance avec la prolifération des technologies cloud et mobiles. Les salariés peuvent subitement accéder à des applications étrangères, via le réseau de l'entreprise et à partir de leurs iPhone ou smartphones Android personnels. Le shadow IT est devenu plus varié. Demandez aux DSI à quoi ressemblent les technologies de l'information dans leurs entreprises et ils vont probablement citer un responsable marketing qui achète des licences Salesforce ou un analyste métier qui télécharge des documents d'entreprise dans Dropbox. Ils parleront de ces développeurs qui utilisent des cartes de crédit d'entreprise pour acheter une infrastructure cloud auprès d'Amazon Web Services. Et se plaindre du personnel de vente qui effectue des présentations dans le monde entier à partir de ses propres terminaux mobiles. Pour tous ces scénarios, le dénominateur commun reste le même : cela se passe sans la permission du DSI et même sans qu'il soit au courant.
Comment les DSI contournent le shadow IT
L'essor du cloud et du bring your own device a facilité l'émergence de pratiques de contournement des règles mises en place par la DSI, regroupées sous l'appellation de shadow IT. Conscientes de ses impacts, les DSI s'organisent pour y faire face.