S'il est un gros consommateur de données devant désormais recourir à l'IA, c'est bien la Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), une société de gestion collective de droits d'auteurs formellement fondée en 1851. La SACEM collecte auprès des diffuseurs de musique et répartit les droits d'auteurs. Elle a aussi une action de défense de ses membres, une mission de protection de ceux-ci et, enfin, développe une action culturelle de promotion des usages de la musique.
La collecte des droits et la répartition est bien sûr le fondement de tout. Les grands médias comme les concerts envoient des fichiers des œuvres utilisées alors que les utilisateurs comme des cafés-restaurants payent plutôt une redevance forfaitaire. Les grands acteurs du streaming (Youtube, Spotify...) envoient eux aussi des fichiers des œuvres diffusées mais il faut alors repérer les œuvres relevant du répertoire de la SACEM pour réclamer des droits. « Nous cherchons toujours à ce que les auteurs des oeuvres effectivement diffusées touchent les droits afférents » a souligné Paul Cohen-Scali, DSI de la SACEM. Celui-ci a témoigné à l'occasion de sa participation à la CIO.expériences du 28 avril 2020 sur la Data Analytics.
Retrouvez également sur ce site le replay intégral de la webconférence. Le Grand Témoin de l'événement a été Gérard Guinamand, Group Chief Data Officer d'Engie, qui est intervenu à plusieurs reprises pour apporter ses commentaires.