Début juin, Cloudera annonçait le départ de Tom Reilly, son CEO, six mois après la fusion de l'entreprise avec Hortonworks sur un marché où les pionniers des plateformes Hadoop sont fortement chahutés par la concurrence des clouds publics (ainsi qu'en atteste la baisse du cours de l'action Cloudera au Nasdaq). Ces turbulences n'ont pas empêché le spécialiste des solutions big data d'atteindre de justesse ses objectifs pour le premier trimestre de son année fiscale 2020, clôturé le 30 avril.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise s'élève à 187,5 M€, dont 154,8 M€ générés grâce aux solutions vendues par abonnement. En revanche, les pertes d'exploitation (GAAP) atteignent 103,8 M$, soit près du double du montant enregistré un an plus tôt, 51,7 M$. A noter tout de même que cette comparaison souffre de la fusion entérinée en début d'année, qui ne pénalisait pas les résultats de Cloudera en début d'exercice 2019.
Révision à la baisse des prévisions de résultats
Les difficultés rencontrées par l'entreprise la poussent d'ailleurs à abaisser ses ambitions pour le reste de l'année fiscale. Alors qu'elle évaluait il y a quelques mois un chiffre d'affaires annuel 2020 dans une fourchette de 835 M$ à 855 M$, ce chiffre a été largement revu à la baisse. Il se situe désormais entre 745 M$ et 765 M$. Pour le deuxième trimestre, Cloudera anticipe des revenus situés entre 180 M$ et 183 M$.