Lancée en 2008, la plate-forme Smarter Enterprise d'IBM repose sur des systèmes x86. Elle compose en fait un des piliers des solutions cloud public de Big Blue avec SmartCloud Enterprise + (logiciels en mode SaaS pour les entreprises) et les offres spécifiques comme le cloud privé de Cegid ouvert à des clients et partenaires, nous a rappelé Christian Comtat, directeur de la stratégie et du développement des activités cloud chez IBM France. « On va demander aux clients de Smarter Enterprise de progressivement passer sur SoftLayer. Ils pourront bénéficier de fonctionnalités supplémentaires, notamment l'accès à près de 1600 API, sans modification de leurs conditions tarifaires ». Point notable pour les clients, la facturation à l'heure sera désormais possible. « C'est une souplesse énorme pour nos clients » a souligné le dirigeant. Autre point intéressant, trois solutions d'hébergement sont proposés par SoftLayer : virtual public, virtual privée et physique (une offre 100% bare metal, sans virtualisation donc). Les clients sont toutefois mis devant le fait accompli : la migration vers SoftLayer est impérative car la plate-forme Smarter Enterprise sera fermée fin janvier 2014.
Lors de son rachat par IBM, SoftLayer revendiquait 21 000 clients, elle est aujourd'hui passée à plus de 22 000 dans le monde. Big Blue espère récolter 7 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an dans le cloud d'ici la fin de 2015, mais le succès n'est pas garanti car le marché du cloud public est de plus en plus compétitif. Qu'il s'agisse de fournisseurs de cloud dédiés, d'opérateurs télécoms ou d'acteurs comme Microsoft et Hewlett-Packard, et à une autre échelle Ikoula, Numergy ou encore Cloudwatt tous veulent une part du gâteau.