Euriware (287 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012) est une SSII très particulière puisque filiale du géant du nucléaire français Areva. La vente de cette SSII envisagée depuis longtemps par la direction d'Areva se heurte donc à un obstacle simple : la garantie que les prestations informatiques exercées par cette structure resteront entre des mains françaises. La vente se fait donc à une autre SSII française, mais une partie des effectifs rejoint Areva pour assurer le service informatique interne.
Selon les syndicats (*), qui ont été informés lundi soir lors d'un Comité central d'entreprise (CCE) , c'est Capgemini qui reprendra l'essentiel des effectifs, soit 1 800 salariés. Leurs statuts et leurs emplois sont garantis pendant deux ans. 155 autres salariés d'Euriware se dirigeant vers la maison mère Areva pour maintenir l'informatique des sites nucléaires.
Ce n'est pas une surprise, en interne le nom de Capgemini est celui qui était le plus fréquemment cité. Un nouveau CCE, mardi prochain, permettra à la direction d'Areva de présenter le projet du repreneur. Celui d'hier, convoqué à 15h, n'a débuté qu'à 18h, après clôture de la bourse.
(*) en particulier le délégué CGT Thierry Achaintre qui a dévoilé l'info sur twitter
Capgemini s'empare d'une grande majorité d'Euriware
Areva maison mère d'Euriware a confirmé aux syndicats la vente de cette filiale à Capgemini. Une partie des effectifs restera chez Areva pour assurer l'informatique des sites nucléaires.