En France, un tiers des DSI serait incapable de contrôler l'accès aux données professionnelles à partir de terminaux personnels selon une étude réalisée par le cabinet Vanson Bourne pour le compte de VMware. 13% supplémentaires ne s'estiment pas capables de répondre aux besoins des collaborateurs en matière de mobilité.
Il est vrai que l'étude relève qu'il peut falloir, en France, trois semaines pour équiper des salariés d'outils et d'applications de mobilité qui leur sont nécessaires pour leur travail. Mais le travail mobile doit être également limité pour respecter la distinction temps de travail / temps personnel. Ainsi, 55% des responsables IT interrogés jugent qu'ils ont, parmi leurs responsabilités, le devoir de restreindre les accès au SI par des terminaux mobiles en dehors des heures de travail. 69% estiment que c'est nécessaire et 50% sont contraints d'y procéder.
Curieusement, les salariés ne sont pas les premiers à exiger une telle distinction, bien au contraire. 69% estiment ainsi que leurs employeurs ne devraient pas restreindre les accès mobiles au SI en dehors des heures de travail. Et 87% jugent qu'ils ne disposent pas des outils qui leur seraient nécessaires pour être pleinement productifs. La conséquence est évidente même si elle est encore limitée : 26% sont prêts à contourner la DSI et ses consignes pour être plus productifs à titre individuel en obtenant les outils mobiles dont ils ont besoin.
Byod : 32% des DSI ne gèrent pas les accès aux données pro via un terminal privé
Une étude menée par le cabinet Vanson Bourne montre que les services informatiques des entreprises sont loin d'être en mesure de répondre aux enjeux du Byod. 55% d'entre eux estiment nécessaire de réguler l'accès au SI via un mobile en dehors des heures de travail.