Le feuilleton SFR n'est pas terminé et Bouygues Telecom est bien décidé à casser les fiançailles entre Altice (maison-mère de Numericable) et Vivendi. Pour se faire, le troisième opérateur français a proposé au conseil de surveillance de Vivendi une offre améliorée de 1,85 milliard d'euros en cash pour atteindre 13,15 milliards d'euros. Par ailleurs, la participation de Vivendi dans le nouvel ensemble redescend à 21,5% facilitant une sortie plus rapide.
Pour réaliser cette contre-offre, Bouygues Telecom s'est associé à des partenaires industriels comme Artemis, la holding de François Pinault (100 millions d'euros) et JCDecaux (100 millions d'euros) et aussi la Caisse des Dépôts et Consignations qui pourrait investir jusqu'à 300 millions d'euros. En début de semaine, le président de la CDC, Jean-Pierre Jouyet avait évoqué l'idée que « La Caisse des Dépôts, qui est actionnaire de Vivendi, pourrait, si l'hypothèse se concrétisait, accompagner en capital un rapprochement entre Vivendi, SFR et Bouygues ».
En parallèle de cette troisième offre, Bouygues Telecom rappelle que l'accord avec Iliad sur la cession de son réseau de téléphonie mobile et des fréquences reste valable à condition de gagner la partie sur SFR... Les négociations exclusives entre Vivendi et Altice sont prévues jusqu'au 4 avril.
Bouygues Telecom renchérit sur SFR avec l'aide de l'Etat
Fiancé à Numericable, SFR vient de recevoir une nouvelle offre de la part de Bouygues Telecom. L'opérateur a augmenté sa proposition de 1,85 milliard d'euros pour atteindre in fine 13,15 milliards d'euros. L'opérateur a fait appel à des partenaires industriels, mais également la CDC pour améliorer son offre.