Les opérateurs de systèmes mainframe qui utilisent les logiciels de BMC pourront désormais profiter de la méthodologie DevOps, laquelle devient rapidement la norme pour le développement d'applications mobiles et de services Internet orientés client. Selon BMC, le nouveau plug-in Workload Change Manager pour son logiciel d'ordonnancement Control-M peut réduire de près de 80 % le temps nécessaire pour modifier un workflow. « Il permet de réduire considérablement le temps qu'il faut pour déployer une application », a affirmé Gur Steif, vice-président, responsable de ce domaine chez BMC. « Les développeurs d'application vont pouvoir appliquer des modifications à l'aide d'un outil automatisé. Celui-ci est capable de valider les requêtes et d'automatiser le processus de déploiement des changements dans le cycle de production ».
Aujourd'hui, les clients d'une entreprise s'attendent que les applications et services qu'ils utilisent soient mis à jour en permanence. Par conséquent, de nombreuses équipes de développement ont adopté la méthodologie DevOps qui préconise une communication plus étroite entre développeurs et administrateurs afin d'accélérer le temps de développement. Le mouvement DevOps a cependant mis du temps à arriver dans le monde du mainframe et des systèmes back-end orientés traitement par lots. « En majorité, les procédures de mise à jour du workflow sur les systèmes back-end se font encore manuellement », a expliqué Gur Steif.
Une palette visuelle pour concevoir et tester les workflows
Control-M de BMC est un outil d'automatisation qui sert essentiellement à contrôler la synchronisation des processus métiers complexes exécutés sur des systèmes d'entreprise, de type SAP ou Peoplesoft d'Oracle. Il permet par exemple de contrôler la collecte de fichiers externes auprès de plusieurs entreprises partenaires et de les soumettre à un système de gestion des stocks, puis d'utiliser les résultats pour commander les articles nécessaires auprès de fournisseurs externes. À l'origine, ce logiciel de traitement par lots a été conçu pour les mainframes, mais il est de plus en plus utilisé pour des charges de travail ordinaires distribuées entre serveurs. Généralement, quand un développeur modifie un workflow, il compile ces modifications sur un papier ou dans un document électronique souvent appelé « change ticket », ticket de changement. « Celui-ci est transmis à l'administrateur qui examine les changements et fait les ajustements en direct dans le système ». Très souvent, ce processus manuel implique des va-et-vient multiples entre le développeur et l'administrateur. « Parfois, une seule mise à jour peut prendre des semaines ou des mois », a déclaré Gur Steif.
Dans le nouveau plug-in Change Manager pour Control-M, une palette visuelle permet au développeur de concevoir et de tester ses workflows en déplaçant simplement les composants par glisser-déposer. Le logiciel applique automatiquement les règles système définies par l'administrateur, et il alerte immédiatement le développeur si certaines procédures sont inapplicables, en fonction des politiques de l'entreprise ou des limites du système lui-même. Selon BMC, 40 % des tickets de changement écrits par les développeurs sont rejetés parce qu'ils ne sont pas toujours au fait de certaines contraintes. Change Manager conserve aussi une trace de tous les changements réalisés.
Control-M est une des nombreuses solutions d'ordonnancement spécifiquement conçues pour gérer les logiciels des grandes entreprises, les ERP en particulier. Parmi les concurrents, on trouve notamment ActiveBatch de Advanced Systems Concepts, Autosys de CA et Tivoli Workload Scheduler d'IBM. Control-M Workload Change Manager est disponible dès maintenant. Son prix démarre à 10 000 dollars HT environ et varie selon la taille et la complexité de l'environnement.