Comme tous les segments de l'informatique et des télécoms, les interfaces sans fil n'échappent pas à la course aux watts. Après une version 3.0 axée sur les performances, Bluetooth 4.0 qui vient juste d'être standardisée par le Bluetooth SIG (Special Interest Group), mise sur une moindre consommation électrique.
Les composants qui équiperont les équipements Bluetooth 4.0 devront passer une batterie de tests et répondre à un cahier des charges rigoureux pour obtenir leur certification, explique Mike Folay du Bluetooth SIG. Offrant les mêmes débits que la version 3.0 qui avait apporté des transferts plus rapides et la compatibilité avec WiFi 802.11 (jusqu'à 25 Mbit/s), cette technologie sans fil pourrait d'abord faire son chemin sur les accessoires de type  montres, podomètres et autres gadgets qui utilisent des piles plates, précise Mike Foley. Les ordinateurs portables et les smartphones pourraient rapidement intégrer Bluetooth 4.0 pour colleter des données à partir de ces gadgets. Cela devrait contribuer à améliorer certains secteurs tels que la surveillance médicale ou la gestion de l'énergie, ajoute l'américain. Les caméras vidéo pourraient également en être équipées pour communiquer sans fil avec d'autres appareils. Si la technologie WiFi continuera d'être utilisée bien qu'elle consomme plus d'énergie avec une connexion permanente, le Bluetooth 4.0 pourra être préféré pour échanger des informations sur de courtes distances sans utiliser beaucoup d'énergie.
D'autres technologies sans fil concurrencent déjà le Bluetooth 4.0 ; le kit Nike iPod utilise une technologie propriétaire pour envoyer en rafales rapides des informations du capteur de la chaussure de sport vers le baladeur ou le smartphone d'Apple. Fin juin,
Monster a également annoncé les lunettes 3D Vision Max, qui utilisent la technologie sans fil de faible puissance Zigbee pour communiquer avec un poste de télévision.
Crédit photo : Céka & Clod