Le fournisseur de services mondiaux DXC Technology a confirmé que sa direction avait été approchée par un fonds d’investissement en vue d’une acquisition potentielle. Selon un article récent de Bloomberg, la partie intéressée est la société panasiatique Baring Private Equity Asia (BPEA), mais les discussions en cours ne déboucheront pas nécessairement sur la conclusion d’un accord. « La direction reste focalisée sur la transformation de l'entreprise. Conformément à sa responsabilité financière de maximiser la valeur pour les actionnaires, DXC s’est engagée dans des discussions préliminaires et partage des informations », a confirmé le fournisseur de services dans un communiqué.
« Cependant, à ce jour, nous n’avons reçu aucune proposition formelle. Rien ne dit non plus que nous en recevrons une ou qu’elle sera jugée recevable par le conseil d'administration », a encore déclaré le fournisseur. « DXC n'a pas l'intention de commenter les rumeurs du marché ni sur les avancées, sauf si elle juge cette communication appropriée ou nécessaire ». Une autre rumeur évoquait aussi l’intérêt de KKR pour l’acquisition.
La fin de non-recevoir à Atos encore à l’esprit
Ce n'est pas la première fois que DXC fait l’objet de discussions dans le cadre d’un projet de rachat. L’an dernier, le conseil d'administration de DXC avait rejeté catégoriquement l'offre non sollicitée d'Atos pour acquérir l'opérateur après avoir soigneusement évalué la proposition avec son conseiller financier et juridique. À l'époque, conseil d'administration de DXC avait déclaré que l'offre était « inadéquate et offrait peu d’assurance par rapport à la valeur que DXC pouvait créer sur une base autonome en menant à bien son parcours de transformation ».
Ajoutant que : « Après avoir partagé certaines informations de haut niveau pour aider Atos à comprendre pourquoi le conseil d'administration estimait que sa proposition sous-évaluait DXC, Atos et DXC ont convenu d'interrompre les discussions ». En janvier 2021, Atos, dont le siège social est en France, avait fait une offre surprenante et inattendue pour acquérir DXC pour 10 milliards de dollars. La démarche avait été qualifiée de « non sollicitée » par le rival industriel.