Jeudi dernier devant une commission du Sénat, le PDG de SFR Jean-Yves Charlier remarquait que Vodafone ne souhaitait plus investir en France, la baisse des prix entraînant une baisse des revenus des opérateurs décourage l'investissement étranger (*). Ce sujet du lien entre baisse des prix pour le client, du revenu pour les opérateurs et donc de leurs investissements est au coeur de toutes les réflexions sur le marché des opérateurs en France. L'arrivée de Free Mobile au mois de janvier 2012 a déclenché la recomposition en cours du marché. Une réduction du nombre d'opérateurs est souhaitée, par exemple par le PDG d'Orange, le ministre de l'économie ou ce matin encore, par le PDG d'Alcatel-Lucent. Tous veulent un marché rentable.
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Baisse des investissements et de l'emploi chez les opérateurs télécoms français
Début mars, l'Arcep retrouvait son pouvoir de sanction sur les opérateurs télécoms donc un rôle central dans l'évolution du marché français. Désormais, tout engagement de leur part et même chacune de leur déclaration sont susceptibles d'être vérifiés et sanctionnés.