La dernière génération de cartes Fusion-io embarque jusqu'à deux fois plus de stockage flash pour répondre à des besoins très précis. Grâce à la réduction de la taille des composants NAND, la série ioMemory Atomic offre jusqu'à 6,4 To de capacité sur une seule carte PCI Express, contre 3,2 To sur la génération précédente, avec les solutions habituelles de redondance et de contrôle de l'intégrité des données. Mais Fusion-io a également étroitement travaillé avec les fournisseurs de base de données, de solution de virtualisation, de big data et de workspace pour accélérer encore ces applications avec ses produits Atomic.
Directement installées dans les serveurs et les baies de stockage de fournisseurs comme HP ou NetApp, les cartes PCIe ioMemory accélèrent le chargement des données dans la mémoire vive et leur traitement par les processeurs. Les responsables marketing de la compagnie expliquent d'ailleurs que leurs produits se comportent plus comme de la mémoire que comme du stockage, ce qui les distinguerait des nombreux autres fournisseurs de produits à base de mémoire flash sur le marché, a déclaré Gary Orenstein, vice-président exécutif du marketing chez Fusion-io. Le contrôleur et la partie logicielle pour la gestion de la flash, développés en interne, optimisent l'utilisation des composants SSD en réduisant la latence et en contribuant à accélérer les applications, a-t-il encore indiqué à nos confrères d'IDG NS. Un discours bien huilé que nous avons d'ailleurs déjà entendu au siège de la compagnie à San José.
Des partenariats avec les éditeurs pour mieux gérer les applications phares
Sur ce créneau Fusion-io est toutefois loin d'être le seul, Violin Memory ou encore Xtrem-io - désormais chez EMC - proposent également des cartes du même type. Pour se distinguer, Fusion-io insiste toutefois sur le travail réalisé avec les éditeurs de logiciels afin que les applications détectent ses cartes et échangent les informations clefs qui permettront d'accélérer le traitement des opérations. Un exemple de cette coopération a été annoncé un peu plus tôt cette année suite à un partenariat avec la communauté MySQL, a indiqué M. Orenstein. Les cartes de Fusion-io et les bases de données MySQL peuvent désormais coordonner la façon dont elles nettoient et alimentent les tables tout en compressant les données pour arriver à optimiser par deux l'espace de stockage sans ralentir les performances, a ajouté le responsable marketing.
Fusion-io travaille d'arrache-pied à l'extension de ces partenariats logiciels avec Oracle, VMware, Microsoft (SQL Server, Exchange et SharePoint), SAP Hana, et d'autres. La jeune compagnie entend bien accélérer toutes ces applications sans modifications matérielles ou logicielles chez ses clients mais seulement grâce à de futures mises du microcode de ses cartes flash.
Un chassis pour accueillir les cartes comme chez Violin
Autre nouveauté, la société annonce un châssis permettant d'accueillir ses cartes pour proposer une baie de stockage autonome comme chez Violin Memory ou Pure Storage même si l'OS utilisé reste encore en deçà des fonctionnalités proposées par ces start-ups (compression, déduplication, snapshot...) nous a expliqué un responsable français de la compagnie. Les cartes Atomic arrivent dans deux versions, les séries ioMemory SX300 et PX600, avec des capacités allant de 1 à 6,4 To. Elles sont disponibles dès maintenant à des prix disponibles chez les revendeurs et les partenaires OEM de la marque, à savoir Cisco, Dell, Hewlett-Packard, IBM et SuperMicro.