Moins de deux ans après avoir lancé son simulateur quantique de 30 à 41 Qubits, Atos lance myQLM pour permettre à des écosystèmes d'utilisateurs de développer des algorithmes quantiques « de manière autonome », explique dans un communiqué le constructeur national (qui a racheté Bull en 2014). Dérivé de son simulateur Atos QLM et mis à disposition gratuitement, le programme myQLM est un environnement Python conçu pour développer et simuler des programmes quantiques sur un poste de travail. Il permettra d’utiliser les langages AQASM (Atos quantum assembly language) et pyAQSM pour tester les développements.
Les développeurs pourront également exécuter les programmes qu'ils auront développés avec myQLM sur un simulateur Atos Quantum Learning Machine à travers un portail spécifique dont l'accès sera cette fois payant. Il est prévu de créer une communauté pour partager les bonnes pratiques, échanger des bibliothèques et du code d’applications quantiques et bénéficier d’un support collaboratif. Pour s’ouvrir sur d’autres environnements de programmation quantiques, Atos fournit également des traducteurs open source de myQLM.