Historiquement positionnée dans le placement de consultants IT indépendants, Club Freelance complète son offre avec la création de Mindquest, une division spécialisée dans l’emploi de profils technologiques en CDI. C'est également sous cette enseigne que la plateforme de sourcing va continuer à étendre l’ensemble de ses activités à l’international, avec l’ouverture de bureaux en Europe prévue en 2021, après Londres et Barcelone. En faisant évoluer son offre, l’entreprise a souhaité décloisonner les frontières entre le statut d'indépendant dans l’IT et celui de salarié en CDI. Les raisons ? Une augmentation des demandes pour des contrats à durée indéterminée émanant à la fois des freelances et des donneurs d’ordre.
« Nous avons en effet de plus en plus de sollicitations de la part de nos entreprises clientes pour identifier des profils techniques, non plus uniquement en freelance mais aussi en CDI, afin de pérenniser leurs équipes, ou internaliser et sécuriser les meilleurs profils », explique Thomas Delfort, cofondateur et directeur général de Club Freelance, dans un communiqué. Sans compter les requêtes régulières des freelances souhaitant revenir au CDI, pour des raisons souvent pragmatiques : besoin de plus de stabilité pour fonder une famille, projet de souscrire un prêt immobilier, envie de manager des équipes.
Une tendance au décloisonnement des deux statuts
Pour Club Freelance, la disparition des silos entre les deux statuts n’est pas un ajustement ponctuel du marché, mais bien une tendance de fond poussée par deux facteurs principaux. D’une part l’’évolution de plus en plus rapide des environnements technologiques, le rythme des innovations et la nécessité d’être toujours à la pointe exigent une réactivité et une agilité qui ne sont plus compatibles avec une vision cloisonnée des statuts freelance et CDI. De l’autre, la diversité des profils dans les départements IT, avec des équipes composées à la fois de freelances et de CDI permet de répondre aux besoins croissants d’agilité propres au secteur technologique. Les candidats accordent quant à eux davantage d’importance à l’attractivité des projets et des équipes plutôt qu’à un statut, et sont de plus en plus favorables à l’idée d’alterner périodes de freelancing et périodes de CDI.
« Nous sommes convaincus que l’avenir est au décloisonnement du recrutement IT, en termes de statut, mais aussi en termes d’internationalisation, assure Thomas Delfort. En nous développant à l’international, nous nous donnons les moyens d’accompagner nos clients sur l'entièreté de leurs besoins tant en CDI que sur des profils freelance, dans toutes leurs filiales en Europe, et d’accompagner les candidats dans leurs choix de carrières », conclut le fondateur.