L'effondrement du chiffre d'affaires de Péristyle au cours des dernières années résume à lui seul la difficulté de pérenniser une activité d'assemblage de masse en France, notamment pour alimenter la grande distribution en PC à bas prix. Il était encore de 15 millions d'euros en 2006, est tombé à 7,6 millions en 2007, a légèrement baissé en 2008 (voir Distributique du 24 mars 2009), a chuté à 4,8 millions d'euros en 2009 et le prévisionnel pour 2010 n'était que de 4 millions d'euros. « Il semble définitivement impossible d'être présent sur les marchés volumiques en faisant le travail d'intégration en France », concluait déjà voilà plus d'un an Luc Malgras en tant que Directeur Général de Péristyle.
Dans ce contexte, le moindre incident de paiement pouvait devenir fatal pour l'assembleur aquitain : du point de vue de la banque, un chèque non approvisionné de 1 200 euros a suffit. Déjà placée en redressement judiciaire depuis mi-2009, l'entreprise a donc été liquidée le 31 mai dernier, ce qui a entraîné la destruction d'une vingtaine d'emplois. « Pour une PME comme Péristyle, ce problème de trésorerie pouvait facilement être résolu, d'autant que nous avions 250 000 euros de commandes, mais cela s'est passé au mauvais moment », commente Luc Malgras.
Les marchés de niche subsistent
Cela ne signifie pas que l'assemblage français est définitivement condamné, mais qu'il ne s'approchera plus des marchés grand public. Il ne peut désormais s'agir que de petits volumes, de quelques centaines à quelques milliers de machines, sur des marchés de niches. C'est ce qui a conduit plusieurs ex salariés de Péristyle, dont le Directeur Technique, Christophe Rambeau, et le responsable du SAV, Michel Requier, a créer une nouvelle entreprise d'assemblage, dans la même commune de Gironde, Galgon. Baptisée LC Informatique, l'entreprise affiche un chiffre d'affaires prévisionnel de 1,2 million d'euros pour son premier exercice, avec un effectif de 7 salariés, dont Luc Malgras qui a été « repris » par ses anciens salariés.
Le but est maintenant de fournir des PC spécifiques à une clientèle d'intégrateurs et de SSII. « Sur les marchés professionnels verticaux, les micro-ordinateurs sont désormais le support des logiciels dédiés », commente Luc Malgras. En d'autres termes, le client final n'achète pas une machine, mais une application, avec laquelle le PC est fourni. LC informatique assemble ainsi des configurations sur mesure, pour des usages de CAO ou encore pour les collectivités territoriales. L'assembleur a ainsi conçu un châssis spécifique qui leur permet de glisser les PC derrières une cloison en BA 13. « Si l'objectif de ce premier exercice est atteint, nous devrons certainement embaucher un monteur de plus, car ce type matériels demande une durée d'assemblage plus longue que les PC de masse », conclut Luc Malgras.
Dans ce contexte, le moindre incident de paiement pouvait devenir fatal pour l'assembleur aquitain : du point de vue de la banque, un chèque non approvisionné de 1 200 euros a suffit. Déjà placée en redressement judiciaire depuis mi-2009, l'entreprise a donc été liquidée le 31 mai dernier, ce qui a entraîné la destruction d'une vingtaine d'emplois. « Pour une PME comme Péristyle, ce problème de trésorerie pouvait facilement être résolu, d'autant que nous avions 250 000 euros de commandes, mais cela s'est passé au mauvais moment », commente Luc Malgras.
Les marchés de niche subsistent
Cela ne signifie pas que l'assemblage français est définitivement condamné, mais qu'il ne s'approchera plus des marchés grand public. Il ne peut désormais s'agir que de petits volumes, de quelques centaines à quelques milliers de machines, sur des marchés de niches. C'est ce qui a conduit plusieurs ex salariés de Péristyle, dont le Directeur Technique, Christophe Rambeau, et le responsable du SAV, Michel Requier, a créer une nouvelle entreprise d'assemblage, dans la même commune de Gironde, Galgon. Baptisée LC Informatique, l'entreprise affiche un chiffre d'affaires prévisionnel de 1,2 million d'euros pour son premier exercice, avec un effectif de 7 salariés, dont Luc Malgras qui a été « repris » par ses anciens salariés.
Le but est maintenant de fournir des PC spécifiques à une clientèle d'intégrateurs et de SSII. « Sur les marchés professionnels verticaux, les micro-ordinateurs sont désormais le support des logiciels dédiés », commente Luc Malgras. En d'autres termes, le client final n'achète pas une machine, mais une application, avec laquelle le PC est fourni. LC informatique assemble ainsi des configurations sur mesure, pour des usages de CAO ou encore pour les collectivités territoriales. L'assembleur a ainsi conçu un châssis spécifique qui leur permet de glisser les PC derrières une cloison en BA 13. « Si l'objectif de ce premier exercice est atteint, nous devrons certainement embaucher un monteur de plus, car ce type matériels demande une durée d'assemblage plus longue que les PC de masse », conclut Luc Malgras.