Depuis l'explosion de la crise sanitaire, l'organisation et la gestion des événements en présentiel est devenu très compliquée. Alors que le retour à la vie d'avant dans ce domaine est encore incertain, les manifestations en ligne se sont démultipliées. Un créneau sur lequel vient s'engouffrer le spécialiste des visio-conférences Zoom avec sa dernière solution Events, attendue pour cet été. Cette annonce intervient alors que l'éditeur a indiqué que 52% de ses utilisateurs américains ont l'intention d'assister à des événements aussi bien physiques que virtuels dans les prochains mois.
« Zoom Events vous permettra de créer, d'héberger et de gérer facilement votre expérience en ligne », annonce dans un billet de blog de l'éditeur. Concrètement, Events servira à créer un hub d'événements, gérer la billetterie et l'inscription et d'utiliser un tableau de bord pour gérer l'accès des utilisateurs. De plus, Events proposera un système pour que les participants entrent en contact pendant un événement et également des statistiques (usages, fréquentation, ...). La plateforme est taillée aussi bien pour organiser des événements en ligne simple aux plus ambitieux (des sommets sur plusieurs jours par exemple) et gérer des sessions simultanées se déroulant dans une même conférence. Des salles d'attente virtuelles seront également proposées.
Cisco et Microsoft en embuscade
Il ne s'agit pas de la première incursion de l'éditeur dans le monde de l'évènementiel avec la solution OnZoom avait lancé la solution. Mais cette offre s'es avérée beaucoup plus plus limitée et sera au final intégrée à Events. « Pour tous ceux qui utilisent déjà OnZoom, une fois qu'Events sera lancé, il le remplacera et continuera à permettre aux individus d'organiser des événements et de facturer des billets », explique le fournisseur.
Zoom Events aura fort à faire pour se faire une place sur le marché de la gestion des événements en ligne, très différent de celui du simple outil de conférence web. Sur ce créneau en effet des acteurs comme Cisco (avec Socio Labs) ou encore Microsoft (avec Teams désormais capable d'accueillir jusqu'à 10 000 personnes) sont aussi sur les rangs pour ne pas jouer de simples rôles de figurants.