Avaya est en train de redresser la barre. Après s’être déclaré en faillite (au titre du chapitre 11) en janvier dernier, le fournisseur américain de solutions pour les réseaux vient d’annoncer la signature d’un accord pour un plan de restructuration. Celui-ci a été passé avec des créanciers privilégiés qui détiennent 50% de sa dette, mais aussi avec l’agence américaine de garantie des droits à la retraite (PBGC).
Cet accord, qui doit encore être approuvé par le tribunal des faillites des États-Unis, prévoit une réduction de la dette d’Avaya de 3 milliards de dollars par rapport à ce qu’elle était avant sa mise en faillite. En parallèle, la firme s’engage à honorer ses paiements à la PBGC et à assurer son soutien au régime des retraites. Cette première étape n’est que le début de la vaste réorganisation que s’apprête à mener le groupe américain. « Il s'agit d'un jalon important dans le cadre du processus du chapitre 11, qui marque les progrès accomplis par Avaya en vue de la satisfaction de son objectif de devenir une société plus forte et plus compétitive » s’est satisfait le CEO d'Avaya, Kevin Kennedy.
Une faillite stratégique
« Le dépôt de faillite au titre du Chapitre 11 permet à une structure financière ayant plus de 10 ans d'existence de réduire ses frais d'emprunt et d'intérêts. Pour Avaya, ces remises concernent l'époque où l'entreprise était essentiellement un vendeur de matériel », avait expliqué dans un communiqué Kevin Kennedy lors de la mise en faillite de la société. Le CEO avait par ailleurs rappelé que cette dernière affichait des résultats corrects.
Comme beaucoup d'entreprises de l'industrie des réseaux et de la collaboration, Avaya se tourne vers les plates-formes définies par logiciel, l'IoT et les services cloud. En octobre, Avaya a annoncé une plate-forme de collaboration tout-en-un appelée Avaya Equinox. Celle-ci est capable de transmettre des appels vocaux et vidéo ainsi que des messages texte.