L’engouement financier pour la société azuréenne Vulog, qui propose une plateforme SaaS aux acteurs de la mobilité partagée (autopartage, constructeurs, loueurs) ne se dément pas. Après une première levée de fonds de 1,2 million d'euros en 2013, puis une deuxième de 8,4 M€ en 2015, cette entreprise niçoise qui a vu le jour en 2006 annonce un nouvel apport financier de 17,5 M€. Ont participé à cette opération Frog Capital (Royaume-Uni), Inven Capital (République Tchèque), ainsi que de ses investisseurs historiques, le Fonds Ecotechnologies géré par Bpifrance pour le compte de l’État dans le cadre des actions du Programme d’investissements d’avenir (PIA) confiées à l’ADEME, ainsi qu’ETF Partners (Royaume-Uni).
Vulog a été créée par Georges Gallais et David Emsellem, des chercheurs de l'Inria. La société compte sur ces fonds pour accélérer son développement à l’international en particulier dans la Silicon Valley ou elle compte s’installer dès septembre prochain. Elle prévoit également de renforcer ses équipes dans les trois prochains mois et entend également se renforcer en Europe ainsi qu'en Asie.
Une plateforme taillée pour les véhicules connectés
Pour rappel, Vulog fournit une plateforme SaaS permettant à tout opérateur de mobilité, tels que loueurs de véhicules, constructeurs automobiles ou start-ups, de lancer des services d’autopartage, que ce soit en free-floating (libre-service), de station à station ou en boucle. L’entreprise revendique plus de 10 millions de trajets d’autopartage gérés chaque année via sa solution. Parmi ses clients, figurent Evo Car Share à Vancouver (1250 véhicules), emov à Madrid (550 véhicules électriques opérés par PSA et Eysa avec plus de 120 000 utilisateurs) et GreenMobility à Copenhague (450 véhicules), ainsi qu’Urbano à São Paulo et la flotte de voitures électriques Mevo en Nouvelle Zélande. En parallèle, la start-up travaille étroitement avec un certain nombre de constructeurs automobiles pour intégrer directement sa plateforme dans des véhicules connectés.