Autolib permet aux habitants et touristes de la région parisienne de louer une voiture électrique pour de très courtes durées depuis 2011. Pourtant, le passage au SEPA et une modification de règles sur la TVA semblent se conjuguer pour bloquer les logiciels en charge des prélèvements bancaires auprès des clients abonnés.
Le fleuron technologique du groupe Bolloré connaît ici son premier sérieux bug. Avec plus de 100 000 abonnés, 2000 véhicules en service et plus de 10 000 locations par jour, les montants en jeux doivent pourtant être considérables. Le service n'est pas interrompu : il n'est juste plus payé par les clients abonnés.
Pas de réponse du coté d'Autolib
Un mail général avait été envoyé aux clients par l'entreprise pour les prévenir de travaux de maintenance sur le système d'information rendus nécessaires par les évolutions réglementaires. De ce fait, les factures devaient être prélevées en une seule fois au lieu de prélèvements bancaires répartis. Or les prélèvements sont suspendus depuis début décembre 2013, soit plus de deux mois. Aucune autre information supplémentaire n'a été adressée aux clients ou n'est disponible sur le site web du service.
Contactée à plusieurs reprises depuis trois jours par la rédaction, Autolib n'a pas souhaité communiquer à ce sujet.
Autolib, victime de SEPA, ne facture plus ses clients
Les prélèvements bancaires des clients abonnés au service parisien de location de voitures électriques sont suspendus depuis la fin 2013.