Autodesk apporte les avancées du jeu et de la 3D à l'industrie
A l'occasion de la présentation de ses résultats 2007, l'éditeur de CAO a insisté sur la synergie désormais à l'oeuvre entre ses divisions.
Autodesk a présenté ses résultats 2007 et sa nouvelle gamme de produits, Autodesk 2009. Le chiffre d'affaires dépasse 2 milliards de dollars et Inventor, la CAO 3D, devient native 64 bits... Mais la véritable nouveauté est ailleurs. Elle est dans la synergie désormais affichée entre les quatre divisions : technologies géospatiales (46% du CA), architecture et construction (22%), industrie manufacturière (20%) et la petite division qui monte : médias et divertissement (12%).
Une synergie qui n'avait rien d'évident. Et pourtant. L'univers des jeux en particulier apporte son lot d'innovation à l'ensemble de l'activité. En architecture, les images 3D photoréalistes servent à implanter les infrastructures (ponts, tramways, etc.) dans leur environnement futur. Dans l'industrie automobile, les prototypes virtuels sont animés et testés dans un environnement réel simulé...
FBX, un format unique de conversion et d'échange de données 3D
D'un point de vue technique, cela se traduit par exemple par l'arrivée prochaine du format FBX de conversion et d'échange de données 3D (géométrie, matériau, modélisation et même animation) entre les outils 3DS Max et Maya (jeu et animation) mais aussi le logiciel d'architecture Revit. Un moyen d'utiliser davantage la visualisation en amont d'un processus de conception de bâtiment. Pourquoi pas ensuite utiliser FBX dans la CAO Inventor ?
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D'un point de vue organisation, Autodesk mène désormais une réflexion verticale, par métier de ses clients, et non plus uniquement par produit, pour identifier les nouveaux besoins. En parallèle, une R&D transversale permet de partager les innovations technologiques entre toutes les divisions.
Encore 958 M$ de cash pour une éventuelle croissance externe
Dassault Systèmes aussi, depuis plus de deux ans, se tourne vers la 3D inspirée du jeu pour ses environnements de PLM (Product Lifecycle Management, gestion du cycle de vie des produits). « Tous les plus grands du jeu, du cinéma et de la télévision sont nos clients et nos partenaires, réplique Julie Barrette, directeur des ventes de la division Médias et Divertissement d'Autodesk. C'est un avantage considérable. »
Enfin, fort d'une croissance mondiale de 18%, Autodesk garde dans sa manche quelque 958 M$ de cash. Une somme que cet habitué de la croissance externe pourrait bien investir dans une nouvelle vague d'acquisitions pour compléter son offre technologique.