Atos n'est plus à vendre
Atos Origin n'arrive pas à se vendre. La SSII, qui enchaîne les publications de résultats faisant état de sa fragilité - perte de 264 M€ en 2006 - vient de mettre un terme aux discussions qu'elle entretenait avec le fonds d'investissement PAI Partners et le consortium Permira-Eurazeo. Il semblerait que les négociations aient achoppé sur le prix auquel Atos pourrait être valorisé. Dans un communiqué, le groupe français indique qu'«aucune offre ferme n'a été reçue et [que] le Conseil de surveillance et le Directoire ont conclu unanimement que la meilleure décision (...) était de réaliser le plan de transformation dans la configuration actuelle de l'actionnariat ».
En octobre 2006, le fonds d'investissement Blackstone avait, déjà , manifesté de l'intérêt pour Atos. Quelques mois plus tard, une rumeur faisait de Capgemini un éventuel repreneur de la SSII. Ce que confirme, à demi-mots, Bernard Bourigeaud, le président du directoire, qui reconnaît avoir mené des négociations avec des partenaires industriels, et pas seulement des fonds d'investissement.
Les titres Atos, dont la cotation avait été suspendue vendredi matin dans l'attente de la décision du groupe, sont de nouveau échangeables. Le cours de l'action pâtit du rejet des offres adressées par PAI Partners et Permira-Eurazeo : il décroche de plus de 15% à l'ouverture, ce lundi.
Par ailleurs, Atos vient de publier ses résultats pour le compte du premier trimestre 2007. Le chiffre d'affaires atteint 1,435 Md€, soit une croissance organique de 2,5% sur un an. Et le groupe reste ambitieux sur ses objectifs en tablant sur une croissance de 8,5%, à taux courant, pour l'ensemble de l'exercice.