Nouvelle architecture de spins nucléaires pour l'information quantique ou Nasniq. Tel est le nom de la nouvelle chaire industrielle en informatique quantique que vont inaugurer ce jour Atos et le Commissariat à l'énergie atomique. Ayant pour ambition de développer la recherche et l'innovation dans ce domaine, cette chaire est co-financée entre la société de services IT et l'Agence nationale de la recherche (ANR) qui injectent chacun de leur côté un montant identique de 600 000 euros.
« Nasniq a pour ambition de contribuer à développer l’ordinateur quantique, susceptible de révolutionner le traitement de l’information dans les années à venir et de faire face à l’explosion des données entraînée par le big data et l’Internet des objets », peut-on lire dans un communiqué commun entre les parties prenantes de cette chaire. « Les technologies quantiques représentent un enjeu de souveraineté qui nécessite aujourd’hui d'importants efforts de recherche et développement, couplant équipes universitaires et entreprises.
Développer des logiciels adaptés aux qubits nucléaires
Nasniq est portée par Daniel Estève, membre de l'Académie des sciences et responsable du groupe Quantronique au SPEC du CEA-CNRS, à Paris-Saclay. Les objectifs de cette chaire doivent permettre de concevoir et tester de nouveaux types de qubits pour mieux maîtriser la cohérence quantique. « Atos apportera son expertise en logiciel et algorithmie quantiques ainsi qu'en simulation numérique pour le développement de nouveaux logiciels adaptés aux qubits nucléaires », précise le communiqué.