Aruba Networks, Microsoft Azure et le fournisseur open source reelyActive se sont associés pour faciliter l'intégration des données des appareils IoT dans les applications cloud. L'ensemble, Aruba IoT Transport for Azure, réunit trois composants distincts :
- Des points d'accès Aruba qui intègrent à la fois des radios WiFi et IoT pour servir la connectivité mobile, se connecter aux appareils IoT et fonctionner comme des passerelles IT-to-IoT intégrées simultanément et en toute sécurité.
- Le service HPE Aruba Networking IoT Transport for Azure qui encode les données des appareils IoT transmises par les points d'accès dans un format compatible avec Microsoft Azure IoT Hub, lequel centralise l'ingestion, l'approvisionnement et la gestion des données des appareils.
- reelyActive Pareto Anywhere for Microsoft Azure un nouveau convertisseur open-source gratuit qui reformate les données IoT et les unités de mesure comme la température et la puissance dans un format universel compatible avec Microsoft analytics, Power BI et d'autres applications Azure. L'outil fait abstraction du format de données original afin que les applications voient les données vues comme des flux intelligibles et cohérents de données immédiatement consommables dans des unités de mesure reconnaissables.
Un convertisseur pour collecter toutes les données
Les applications Azure peuvent directement exploiter des données provenant d'un mélange hétérogène de dispositifs IoT spécialisés Bluetooth Low Energy (BLE), 800 MHz et 900 MHz EnOcean qui se branchent sur le port USB des points d'accès HPE Aruba Networking sans passerelle dédiée sur site.
En bref, le convertisseur de données open source de reelyActive permet aux données des appareils IoT de circuler en toute sécurité depuis les points d'accès WiFi Aruba vers le cloud Microsoft Azure, où les applications Microsoft du genre Power BI et les applications tierces peuvent utiliser les données. « Les points d'accès appliquent une technologie de cybersécurité moderne pour protéger à la fois les données IT et les données IoT, et leur activité est visible par les outils de gestion IT et les applications de sécurité tierces. Seuls les appareils IoT autorisés peuvent échanger des données avec les points d'accès, et les appareils interfacés via le port USB du point d'accès n'ont pas accès au système d'exploitation ou aux ressources de calcul du point d'accès », a écrit Michael Tennefoss, vice-président de l'IoT et des partenariats stratégiques chez Aruba, dans un blog consacré à cette annonce. « Les données IoT sont envoyées via des tunnels sécurisés directement à Azure IoT Hub et séparées de tout autre trafic transporté par le point d'accès. Les tunnels sécurisés protègent les données des dispositifs IoT existants qui ne disposent pas de cryptage, d'authentification basée sur des certificats et d'autres mécanismes modernes de cybersécurité », a encore déclaré le dirigeant.
L'IoT est toujours une jungle
Selon M. Tennefoss, le déplacement des charges de travail IoT vers le cloud et l'échange sécurisé de données entre les services IoT du cloud et les appareils IoT hérités et nouveaux peuvent nécessiter des mois d'ingénierie personnalisée. La plupart des fournisseurs IoT envoient des données de capteurs et d'actionneurs dans des formats non interopérables ou propriétaires qui doivent être reformatés pour les rendre utilisables par les applications cloud. « Le coût de remplacement des anciens appareils par de nouveaux est prohibitif, et le travail d'ingénierie pour rendre les données de l'IoT utilisables peut être considérable », a encore écrit M. Tennefoss. « De plus, les dispositifs IoT existants ne disposent pas de mécanismes de cybersécurité modernes ni de piles logicielles compatibles avec le cloud », a ajouté le vice-président de l'IoT et des partenariats stratégiques d’Aruba.
« Enfin, les passerelles qui intègrent des liaisons cellulaires ou d'autres liaisons étendues peuvent constituer une porte dérobée vers les réseaux IoT et IT sur site. Pour ces raisons, de nombreux RSSI n'autorisent pas les passerelles IoT dédiées sur les réseaux d'entreprise », a encore expliqué M. Tennefoss. « Le nouveau service promet de répondre à ces préoccupations et de réduire le temps de migration des charges de travail IoT vers le cloud à moins de 60 minutes, contre trois à six mois avec les méthodes conventionnelles », a-t-il déclaré. « Le gros intérêt de ce design réside dans le fait que les clients peuvent envoyer des données BLE, EnOcean Alliance et autres données similaires provenant d'anciens ou de nouveaux appareils IoT directement vers Azure, sans ajouter de matériel de passerelle ou d'infrastructure de réseau parallèle », a écrit Michael Tennefoss. « Si les besoins de l'entreprise changent demain ou l'année prochaine, les nouveaux appareils IoT peuvent être incorporés de manière additive, sans avoir à détruire ou à remplacer une quelconque infrastructure IT », a-t-il ajouté. Le package Aruba IoT Transport for Azure est disponible dès maintenant.