France Telecom souffre de plusieurs faiblesses. C'est ce qu'a affirmé Stéphane Richard, le DG de l'opérateur à l'occasion du forum annuel des telecoms et du net organisé par Les Echos. Il a ainsi reconnu le retard pris par l'opérateur historique sur le marché de l'ADSL : « Les concurrents ont fait une véritable percée [...] on a décroché sur le broadband et ce n'est pas supportable pour nous ». Le dirigeant a également évoqué la baisse de la qualité de service : « La qualité de service s'est dégradée ces dernières années chez France Telecom et ce n'est pas acceptable ». Et côté tarifs : « Il faut réduire le handicap de prix de nos offres pour l'amener vers 10 à 15% ». Pour rappel ce dernier est actuellement entre 20 et 25%.

Par ailleurs, à la question de savoir si France Telecom revendrait de la capacité 3G a Free mobile pour son entrée sur le marché, Stéphane Richard a refusé tout net : « Ceux qui ont fait cet  appel d'offre, l'ont fait en connaissance de cause. [...] Je suis désolé mais Free avait à se préparer. Nous n'avons pas de capacité à revendre ». La position de France Telecom est donc proche de celle de SFR qui, au travers de son PDG Frank Esser, a fait le même type de déclaration lors de la première journée du forum.


Enfin, une dernière question a été posée lors de son intervention au sujet de l'arrivée de La Poste en tant qu'opérateur virtuel. Stéphane Richard a affirmé son intérêt pour ce contrat : « Nous avons répondu à l'appel d'offre de La Poste et nous ferons notre maximum pour remporter ce marché ». Comme quoi les MVNO bien que maltraités par les opérateurs de réseau ont malgré tout du bon !

Illustration Stéphane Richard : Crédit photo D.R.