L'Arcep l'annonçait hier à l'occasion de la présentation de la feuille de route de la 5G en France, onze agglomérations franciliennes sont venues s'ajouter aux 11 métropoles régionales où les expérimentations de la 5G sont confirmées. Il n'en a pas fallu plus à Orange pour annoncer de nouveaux projets dans certaines de ces zones. Lille et Douai étaient les dernières en date, l'opérateur va en plus réaliser des tests dans le quartier de l'Opéra à Paris, sur son campus de Châtillon et à Linas-Monthéry, en Essonne.
Cet automne, les partenaires d'Orange pourront venir faire des tests produits et services dans un laboratoire 5G sur son site « Orange Gardens » à Châtillon. Les expérimentations seront particulièrement dédiées aux services grand public. La 5G sera ainsi mise à l'épreuve des réalités virtuelle et augmentée ou des communications en environnement immersif. Des tests sur le transfert de données en mobilité, le groupement de véhicules ou les capteurs étendus seront réalisés à Linas-Montlhéry, en partenariat avec l'UTAC-CERA et Bouygues Telecom, pour faire émerger un écosystème pertinent basé sur les systèmes de transports intelligents (STI).
Bouygues en tests à Bordeaux et Lyon
Plus flou, le projet de plate-forme 5G dans son magasin du quartier de l'Opéra devrait voir le jour courant 2019. Orange veut ainsi démontrer les usages concrets de la 5G en mobilité. Son principal concurrent, Bouygues Telecom, n'est pas en reste. Lors des premières autorisations en régions en début d'année, l'opérateur a lancé des expérimentations à Bordeaux, en partenariat avec Huawei. Des expérimentations techniques sont aussi prévues à Lyon et Villeurbanne sur les bandes de fréquences 3600 – 3700 MHz.