Bruxelles pointait d'abord la politique de garantie appliquée à l'iPhone au sein de l'Union européenne. Les services de réparation étaient uniquement disponibles dans le pays où le smartphone avait été acheté, ce qui en rendait l'accès difficile pour les clients l'ayant acquis sur un autre territoire que celui de leur résidence. La Commission Européenne craignait que cette disposition ne conduise à un cloisonnement du marché en dissuadant les consommateurs d'acheter hors de leurs frontières.
L'autre sujet de mécontentement concernait la décision d'Apple, en avril 2010, de restreindre ses conditions de licences sur ses outils de développement destinés au système d'exploitation iOS. La société de Steve Jobs refusait en particulier l'usage d'outils concurrents tels que ceux d'Adobe pour créer des applications pour l'iPhone.
Dans un communiqué diffusé samedi dernier, la Commission Européenne prend acte du changement de cap du constructeur. Apple n'applique plus la règle bornant la garantie au pays d'achat au sein de l'UE et a recruté des fournisseurs indépendants pour proposer des services transfrontières dans les pays où la société ne prend pas directement en charge les réparations.
Il y a une quinzaine de jours déjà , Apple avait supprimé certaines des restrictions portant sur ses outils de développement destinés à créer des applications pour l'iPhone.
Apple échappe à deux enquêtes de Bruxelles sur l'iPhone
La Commission Européenne vient d'abandonner deux enquêtes portant sur des pratiques anticoncurrentielles d'Apple. Le constructeur ayant fait marche arrière sur ses politiques commerciales qui avaient conduit l'exécutif communautaire à se pencher sur son cas au début de l'année.