Le bilan de Cisco pour le compte de son troisième trimestre fiscal clos le 29 avril est légèrement meilleur que ce à quoi s'attendait Wall Street. Alors que les analystes tablaient sur 11,89 Md$ de chiffre d'affaires, l'équipementier en a réalisé 11,9 Md$, soit 0,5% de moins qu'à la même période un an plus tôt. Quant à son résultat net, il a progressé de 7,1% à 2,52 Md$ pour représenter un gain par action de 0,60 $ ou 0,2$ de plus que le consensus qui prévalait.
Durant le troisième trimestre, l'activité sécurité de Cisco a particulièrement brillée avec des facturations en hausse de 9% à 527 M$. De leur côté, les ventes de commutateurs ont gagné 2% en valeur pour atteindre 3,49 Md$. En revanche, les livraisons de routeurs ont décliné de 2% à 2,03 Md$. Le bilan trimestriel est encore moins bon dans les domaines du collaboratif (-4% pour 1,02 Md$) et du data center (-5% pour 767 M$).
Des difficultés auprès du secteur public et des fournisseurs de services
Suite à la publication des résultats trimestriels de Cisco, le cours de l'action de l'équipementier a reculé de plus de 8% à 31,08 $. Les investisseurs ont réagi au deuxième volet de la conférence de presse du fournisseur au cours duquel celui-ci a fait savoir qu'il prévoit une baisse de 4 à 6% de ses facturations pour son quatrième trimestre fiscal. Une anticipation basée sur le fait que ses ventes au secteur public aux Etats-Unis et aux fournisseurs de services vont continuer de baisser. Entre février avril dernier, les premières ont chuté de 4% et les seconde de 10%.
En réaction à ses prévisions morose, Cisco a annoncé qu'il allait fermer 1 100 postes dans le cadre de l'extension d'un plan de restructuration qui l'a déjà amené à officialiser le licenciement de 5 500 collaborateurs, soit 7% de ses effectifs de l'époque. Le financement de ces nouveaux départs devrait lui coûter 150 M$.