Les niveaux d'exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile seraient nettement inférieurs à ceux établis par la réglementation française, selon les premiers résultats des travaux de modélisation et de mesure de l'exposition, communiqués par le ministère de l'Ecologie, mardi 8 février. Menée sur six communes pilotes, cette phase d'expérimentation fait état d'un niveau d'exposition médian inférieur à 0,3 Volts par mètre.
Ces résultats révèlent des niveaux d'exposition beaucoup plus élevés, soit 12 Volts par mètre dans le 14e arrondissement de Paris ou encore 15,4 Volts par mètre à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Néanmoins, ces niveaux demeurent largement inférieurs à ceux fixés par la règlementation française, à savoir entre 41 et 61 Volts par mètre.
"Même si les seuils réglementaires d'exposition ne nécessitent pas de révision en l'état actuel des connaissances, le Grenelle des ondes a néanmoins considéré que, dès lors que l'exposition globale du public aux antennes relais de téléphonie mobile peut être réduite, sans dégradation de la couverture ou de la qualité de service, et à des coûts économiquement acceptables, cette réduction doit être envisagée", explique Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie.