Exercice fiscal 2007 (clos au 31 décembre) Chiffre d'affaires : 1,7 Md$ (+10%) Ventes de produits : 884 M$ (+9,54%) Ventes de services : 818 M$ (+10,5 %) Bénéfices nets : 200 M$ (+4,16%) Quatrième trimestre : 466 M$ (+3%) Dont ventes de produits : 240 M$ (+0,4%) Ventes de services : 226 M$ (+5,6%) Bénéfices nets : 79 M$ (+27,4%) 2007 a été pour Teradata l'année de la prise d'indépendance. Le 1er octobre dernier, cet acteur américain du décisionnel, spécialisé dans les technologies d'entrepôts de données (datawarehouses) et les applications analytiques, s'est en effet séparé de sa maison mère NCR, dont l'activité reste concentrée autour des solutions de paiement, distributeurs de billets et terminaux de points de vente pour la distribution. Cette séparation était prévue depuis plusieurs mois, les modèles économiques des deux sociétés étant sensiblement différents et Teradata s'étant à ce jour construit une image suffisamment forte sur le marché de l'entrepôt de données pour larguer les amarres. Ses solutions analytiques permettent de traiter en quasi temps réel de très importants volumes d'informations, notamment pour des applications de gestion de la relation client, dans le secteur de la banque et de l'assurance, de la grande distribution ou encore des télécommunications. Les clients évoluent vers « l'Active Datawarehouse » Plus de la moitié (56,6%) du chiffre d'affaires de Teradata provient toujours du continent américain (+ 5% en 2007). Comparativement, les ventes des régions EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) et Asie/Pacifique ont l'une et l'autre progressé de 18%, à 424 M$ pour la première et 314 M$ pour la deuxième. Elles pèsent respectivement 24,9% et 18,5% du chiffre d'affaires annuel total. [[page]] En France, l'année a notamment été marquée par « l'évolution des clients vers l'Active Datawarehouse », explique Michel Bruley, directeur marketing de Teradata France. Les données sont analysées en quasi temps réel, la mise à jour des informations du système opérationnel vers le datawarehouse s'effectuant en quelques minutes. Parmi les clients ayant avancé dans cette voie figure Air France dont l'entrepôt, « véritable usine de données, s'appuie sur quinze domaine fonctionnels, regroupant les informations sur les clients, les avions, le personnel, etc., sur lequel quinze flux de données sur cent cinquante s'effectuent désormais en temps réel ». En octobre dernier, le fournisseur a conclu un partenariat avec SAS, acteur américain du décisionnel, l'un des derniers éditeurs indépendants avec Teradata et Information Builders, notamment, depuis le rachat de Cognos par IBM et de Business Objects par SAP. L'objectif de cette collaboration est de permettre aux entreprises d'exploiter les solutions analytiques de SAS directement dans l'entrepôt de Teradata afin de limiter au maximum les migrations de données vers des datamarts (bases à vocation plus limitée) externes.