L'enquête pour corruption impliquant le vice-président de Samsung Lee Jae-yong arrêté le 17 février dernier et la présidente sud-coréenne Park Geun-hye avance. Menée depuis 70 jours sous la houlette du procureur Park Young-soo, cette enquête a pu déterminer que la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a exercé des pressions pour permettre à Lee Jae-yong, vice-président de Samsung, de prendre plus rapidement les commandes du conglomérat industriel pour succéder à Lee Kun-hee l'actuel CEO dont l'état de santé est sérieusement dégradé. En contrepartie, Lee Jae-yong aurait monnayé cette fast-track en versant près de 37,2 millions de dollars à des fins personnelles à une certaine Choi Soon-Sil, une très influente amie de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye poursuivie pour extorsion et abus de pouvoir.
Samsung ne s'est pour l'instant aucunement désolidarisé de son vice-président et continue pleinement de lui accorder son soutien. « Nous ne sommes pas d'accord avec les conclusions du procureur », a indiqué le groupe sud-coréen dans un communiqué relayé par The Korea Herald ainsi que l'agence Yonhap News. « Samsung n'a pas payé de pot-de-vin pas plus que cherché à obtenir des faveurs indues. Les prochaines procédures judiciaires vont révéler la vérité. » Une première audience doit d'ailleurs se tenir ce jeudi pour déterminer si Lee Jae-yong a bien versé de l'argent à Choi Soon-Sil.