L'Université de Carnegie Mellon tient à préciser le rôle qu'elle aurait pu jouer dans le piratage de Tor. Le réseau d'échanges de données anonymisées l'accusait la semaine dernière d'avoir perçu un million de dollars du FBI pour attaquer ses infrastructures via sa division CERT (Computer Emergency Response Team) qui intervient dans le domaine de la cybersécurité, ainsi que pour livrer à l'agence fédérale les noms et les données de certains membres. Dans un communiqué publié mercredi 18 novembre, l'université privée américaine située à Pittsburgh dans l'Etat de Pennsylvanie, dément avoir reçu un quelconque paiement de la part du bureau fédéral d'investigation.
Toutefois, elle ne dément pas clairement l'attaque et la livraison des données. Elle rappelle que dans le cadre de ses recherches, l'équipe CERT de son institut d’ingénierie logicielle teste en permanence des vulnérabilités sur les logiciels et les réseaux. Étant soumise à la loi américaine, elle reconnaît qu'elle peut être obligée de livrer des données récoltées aux cours de ses recherches par voie judiciaire. Il reste qu'en aucun cas, elle n'est payée pour ça.