Cette tendance aura mis 10 ans à se concrétiser, puisque dans le passé Microsoft avait mis au pot (150 millions de dollars en actions sans droit de vote) pour refinancer un Apple au bord du gouffre. En échange, la firme de Cupertino s'était engagé à soutenir le portage des outils de bureautique Office dans ses environnements Mac. On ne donnait alors pas cher de l'avenir d'Apple réduit à la portion congrue sur le marché des entreprises. Accessoirement cet arrangement avait permis à Microsoft de voir s'éloigner des sanctions de la justice américaine pour cause de situation monopolistique.
Mais depuis, le marché grand public des technologies de l'information a balayé en importance le marché des entreprises. Mieux, les technologies grand public sont plébiscitées par les entreprises à l'instar de l'iPhone qui envahit les poches des cadres dirigeants qui poussent leur direction informatique à intégrer ces nouveaux terminaux dans le système d'information. Un succès que n'aura jamais connu Microsoft avec ses smartphones sous Windows Mobile.
De plus, Apple a su créer un éco-système propriétaire très rentable autour de ses produits dans lequel il commercialise autant le matériel (iPhone, iPad, iPod) que les applications et les contenus associés (iTunes, ...) en prélevant sa dîme sur les développeurs et les éditeurs.
Illustration : Steve Jobs, CEO d'Apple, lors de la présentation d'iPhone OS 4.0, crédit IDG NS
A la bourse, Apple pèse plus lourd que Microsoft
C'est un signe des temps : la capitalisation boursière de Apple a dépassé celle de Microsoft mercredi 26 mai a relevé le New York Times.