Alors que l'on pensait que les responsables informatiques français étaient plutôt frileux en matière d'objets connectés, les résultats d'une enquête menée par le cabinet Vanson Bourne pour le compte de Trend Micro montrent que cela n'est vraiment pas le cas. Parmi les 800 responsables informatiques dans le monde interrogés en novembre 2014, 86% des répondants français (100 au total) vont ainsi jusqu'à encourager l'utilisation des objets connectés dans leur organisation. Des organisations qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à s'engager (ou prévoir de le faire) dans des programmes impliquant des objets connectés. Ces programmes ont principalement pour vocation à augmenter le bien-être au travail (54%) ou encore à améliorer la productivité des collaborateurs (51%).
En revanche, la mise en oeuvre de projets informatiques faisant appel à objets connectés ne se fait pas au détriment de la sécurité des données. Ainsi, la quasi-totalité (99%) des responsables informatiques interrogés considèrent que l'utilisation des wearables (vêtements et accessoires connectés) présente des risques pour l'entreprise. « L’accès aux réseaux sociaux et aux boîtes mails personnelles, l’application la plus courante des objets connectés, est considéré par deux-tiers des répondants comme la plus risquée pour la sécurité des données de l’entreprise », indique Trend Micro. « En outre, près d’un quart des responsables informatiques interrogés admettent que leur entreprise a déjà été victime d’une faille de sécurité provenant d’un équipement mobile personnel, avec des conséquences alarmantes ».
Des politiques Byod élargies aux objets connectés
Par ailleurs, 77% des responsables informatiques interrogés indiquent être favorables à l'encadrement de l'utilisation des objets connectés sur le lieu de travail (77%), une grande majorité (92%) estimant d'ailleurs que les politiques mises en place pour encadrer le Byod vont être amenées à évoluer pour tenir compte de ces équipements.