74 500 offres d'emplois IT en novembre, selon Keljob.com
Avec 17,7% de parts de marché, le secteur a concentré la part la plus importante des offres d'emplois publiées en ligne, en cette fin d'année. Le tension conduit recruteurs et candidats à adopter les mêmes comportements qu'en 2000.
En novembre 2007, 74 517 offres d'emploi publiées sur Internet concernaient l'informatique et les télécoms. Le baromètre publié par le moteur d'emploi Keljob.com montre à son tour la bonne santé du marché de l'emploi à destination des informaticiens.
Caracolant largement en tête, avec quelque 17,7% de parts de marché, le secteur concentre la part la plus importante des offres d'emplois publiées en ligne. Un score moins bon que les 18,30% réalisés au cours du mois précédent, mais largement supérieur aux 12% totalisés en novembre 2006. « L'informatique et les télécoms, qui drainent des volumes importants, constituent le poids lourd de l'indice, qui s'est établi à 314 ce mois-ci », observe Olivier Fécherolles, directeur délégué d'Adenclassifieds, société éditrice du site Keljob.com.
Cependant, dans un contexte de surchauffe sur certains types de profils, les SSII peuvent être tentées d'adopter les mêmes types de comportements que dans les années 2000. « La mise en concurrence fait que les mêmes postes peuvent se retrouver dans plusieurs SSII à la fois, ce qui peut donner une fausse impression de surchauffe, prévient le directeur délégué. La rareté sur des profils spécifiques peut également conduire les entreprises à vouloir anticiper, en publiant des offres pour se constituer un vivier. Reste que, dans un contexte où la tension du marché de l'emploi est bien réelle, les recruteurs ont tout intérêt à professionnaliser leur sourcing, et à soigner leur image, au risque d'en faire les frais sur le long terme ».
L'attitude des candidats semble traduire, elle aussi, la tension du marché. « Dans le secteur IT, il arrive que les candidats ne viennent pas travailler, le jour où ils auraient dû commencer, signale Olivier Fécherolle. Un phénomène que l'on observait couramment dans les années de surchauffe 1999-2000. »