C'est désormais entendu: toutes les études convergent pour indiquer que les collaborateurs ayant goûté au télétravail à l'occasion de la crise Covid-19 ne veulent plus en être privés. De ce point de vue, l'étude menée par l'éditeur Palo Alto Networks et ONR ne fait pas preuve d'originalité : 76 % des répondants, dans le monde, veulent pouvoir continuer de travailler à distance au moins une partie du temps. 25 % devraient, d'ici un an, avoir fait de leur domicile leur lieu de travail principal, 45 % télétravaillant au moins deux ou trois jours chaque semaine. En retour, 62 % des organisations optimisent actuellement leurs outils et méthodes pour répondre à cette demande et 94 % estiment devoir adopter le modèle de travail hybride dans les douze mois. Mais ces souhaits ne se satisfont pas d'un claquement de doigt et c'est ce que souligne, avec plus d'originalité, la même étude.
Ainsi, 61 % des organisations peinent à assurer la sécurité nécessaire au télétravail depuis le domicile, 59 % à fournir les outils nécessaires, 51 % à garantir la sécurité réseau. Pour 47 %, la mise en place du télétravail constitue un réel défi. Dans 48 % des cas, maintenir la qualité de service s'avère compliqué. Très logiquement, une remise en cause des capacités à garantir la sécurité du SI avec accroissement des risques est reconnu par 48 % des organisations. A cause, sans doute, de la crise sanitaire et de l'urgence à permettre le travail quotidien, 53 % des organisations ont toléré des non-respects de règles de sécurité, accroissant de fait leur exposition. Et 35 % des organisations ont détecté des collaborateurs contournant ou cherchant à contourner des règles de sécurité.
Les organisations se devaient de réagir face à ces difficultés. 64 % envisagent de remettre à plat leurs infrastructures permettant le télétravail dans les deux ans, 54 % anticipant un coût pour ce faire supérieur à 5 millions de dollars. Dans le même délai, 71 % pensent basculer largement sur le cloud.