Le 20 juillet, les ingénieurs d'Oracle et de Microsoft ont appliqué un correctif logiciel à la base de données consolidées du département d'Etat en charge de la gestion des millions de passeports et visas aux Etats-Unis, mais également dans les ambassades et consulats américains dans le monde. Le correctif devait mettre un terme à des instabilités système rencontrées depuis plusieurs mois, mais au lieu de cela, il a engendré un crash du système qui a pu revenir en ligne seulement le 23 juillet. Non sans impacter la production des passeports et des visas. « Depuis le début des difficultés opérationnelles, nous avons émis plus de 180 000 visas à l'échelle mondiale, alors que nous anticipions un nombre proche des 370 000 comparé au rythme de production habituelle dans cette période », a indiqué Marie Harf, porte-parole du département d'Etat en charge de la gestion des passeports et visas.
Aujourd'hui, si le système est rétabli, il est submergé par l'envoi de logs émanant des applications liées à la base de données consolidées, et plusieurs semaines de délais sont prévues avant un retour à une situation normale. S'il n'y a plus désormais de délais supplémentaire enregistrés dans le traitement des demandes de passeports, le gouvernement priorise cependant les visas concernant les demandes d'immigration et d'adoption.
La cause de l'instabilité logicielle liée à l'application du correctif n'a pas été identifiée, sachant que ni Oracle, ni Microsoft, n'ont pour l'heure souhaité s'exprimer sur le problème. Cela n'a cependant pas remis en cause le projet du département d'Etat de mettre à jour sa base de données Oracle d'ici la fin de l'année et mettre au point deux nouveaux systèmes redondants.