1plusV n'est pas inconnu dans le monde judiciaire, car l'éditeur français de plusieurs moteurs de recherche thématique, comme le site ejustice.com a déjà saisi par deux fois la Commission européenne sur les comportements anticoncurrentiels de Google. Aujourd'hui, c'est au tour de la justice française et plus exactement du tribunal de commerce de Paris d'être saisi pour réparation du préjudice. « C'est la suite logique de nos précédentes plaintes auprès de la Direction générale de la concurrence de la Commission » explique Brunon Guillard, PDG et fondateur de 1plusV.
L'éditeur explique ensuite les motifs incriminés « entre 2007 et 2010, pas moins de 30 moteurs de recherche verticaux créés par 1plusV, dont certains avaient un potentiel économique significatif, ont été « déréférencés ». Quelques-uns de ces moteurs de recherche verticaux ont été récemment réindexés par les robots de Google et, ce, sans aucun changement de leur contenu et sans aucune explication. » et d'ajouter que « si le jeu de la concurrence avait pu fonctionner normalement, les 30 moteurs de recherche créés par 1plusV génèreraient aujourd'hui, selon les estimations, plus de 30 millions d'euros de revenus par an ».
La société française évalue donc son préjudice à 295 millions d'euros.