La triste valse des licenciements se poursuit chez IBM. Après avoir annoncé en mars dernier la suppression de 5 000 postes - dont 360 en France au sein de son entité Global Technology Services - l'entreprise américaine continuerait à dégraisser ses effectifs. D'après le Wall Street Journal, citant des estimations du gestionnaire de fonds Sanford Bernstein, plus de 14 000 postes devraient être supprimés. Une nouvelle qui intervient après l'annonce de la fermeture du campus Somers à New York et le rapatriement d'équipes à North Castle à New York. Cette vague de départs forcés intervient après plusieurs années difficiles pour IBM qui voit décroître d'année en année son chiffre d'affaires, totalisant à ce jour 16 trimestres de baisse consécutifs, et un recentrage dans les services cloud et l'analytique.
En France, l'ombre des licenciements secs plane également sur la filiale française de la société qui prévoit de poursuivre les suppressions de postes jusqu'en 2018. Ces mauvaises nouvelles en cachent toutefois une meilleure car l'entreprise s'est dit prête vendredi dernier à recruter 20 000 personnes, deux employés du géant informatique joints par nos confrères du Wall Street Journal ont indiqué qu'entre 7 et 8 000 propositions de postes sont actuellement ouvertes en interne. Reste à savoir si les personnes mises à la porte tenteront de postuler pour ces nouveaux postes proposés par la firme d'Armonk... A fin 2015, IBM totalisait 377 757 employés contre 435 000 en 2012.