Au moment où les policiers sont la cible d'opérations terrorismes - comme dernièrement le meurtre tragique d'un officier de police et d'une fonctionnaire à Magnanville - la nouvelle fait froid dans le dos. Les données de près de 112 000 policiers en service actif ou à la retraite mais également de leurs familles (femmes et enfants) se sont en effet retrouvés sur le web. Le point commun de toutes ces victimes est qu'elles sont toute adhérentes à la Mutuelle Générale de la Police. La mise en ligne ferait suite à un piratage effectuée par un agent de cette mutuelle suite un différend l'opposant avec sa direction. « Le piratage remonte au 2 juin dernier, lorsqu'un responsable d'agence de la mutuelle, installé à Limoges, décide de copier le fichier des adhérents pour le télécharger sur le cloud de Google », explique RTL.
A partir de ce moment, ce sont alors environ 112 000 adresses, mails et numéros de téléphones de policiers qui se retrouvent dans la nature « sur un support non sécurisé protégé par un simple mot de passe. » Une plainte a été déposée contre l'employé indélicat de la mutuelle, qui a été mis à pied, et une enquête a été ouverte. Dans l'intervalle, « Google France a été priée d'effacer les données sensibles de ses fichiers », précise RTL. « Il faut connaître le lien pour accéder aux fichiers, donc, a priori, rien n'indique que ce fichier ait pu être consulté à l'extérieur, car le lien n'a pas été diffusé à notre connaissance. Ce n'est pas si dramatique, même si nous restons très vigilants. », a toutefois tempéré Benoît Briatte, président de la MGP à notre confrère francetv info.