Quelques jours après son lancement, Windows 10 se retrouve déjà sous le feu des critiques. Lesquelles ne concernent pas pour le coup son interface ou ses fonctionnalités, mais l’exploitation des données personnelles des utilisateurs. En Europe, des voix se sont levées pour dénoncer ce qu’elles qualifient d’atteinte à la sphère privée. En Suisse, par exemple, le Parti pirate Suisse (PPS) a publié un communiqué pointant du doigt le fait que le nouveau système d’exploitation de Microsoft collecte automatiquement les données de l’utilisateur sans l'accord de ce dernier. « Les applications et programmes installés ont un système par défaut de collecte des informations privées, qui sont d’office communiquées à des opérateurs commerciaux pour de la publicité ciblée », avertit le PPS. De son côté, le Préposé à la protection des données en Valais, Sébastien Fanti, a aussi dénoncé les pratiques de la firme de Redmond sur Twitter, déclarant: « Si Microsoft ne revoit pas sa politique de confidentialité Windows10 pourrait faire l'objet d'une recommandation interdisant son achat en Valais. »
Une ID publicitaire par utilisateur
Des dénonciations en réaction à la polémique suscitée par la politique de confidentialité que Microsoft applique à son nouvel OS. Durant l’installation rapide du système d'exploitation, l'utilisateur se voit attribuer par défaut une ID publicitaire unique, liée à son adresse mail. Cette adresse est également associée à une série d'autres services et programmes, ainsi qu’au téléchargement d'applications et de stockage dans le cloud.
Par ailleurs, l’assistant digital Cortana récolte par défaut plusieurs types de données personnelles, dont la localisation et les données du calendrier. Microsoft propose bien un opt-out concernant l’utilisation de ces données, via les paramètres de Windows 10, mais cette possibilité ne serait pour beaucoup d'observateurs pas communiquée de façon assez transparente et explicite, car disséminée au sein des 45 pages du contrat de services et déclaration de confidentialité de la firme de Redmond.
Cortana n'est pas obligatoire. Donc personne ne vous y oblige. Si vous pensez que Ok Google et Siri sont différents vous vous trompez.
Signaler un abusEn passant Libre office c, est bien pour un usage basique .. Mais pour monter en compétences il faut finir par payer.
C'est lamentable qu'après des centaines d'articles parus ces derniers mois sur ce système, la presse française découvre niaisement le pot aux roses... Et encore : il aura fallut attendre le coup de gueule d'une élue FN (le comble de la honte pour nos grandes gueules de gauche comme de droite) pour en arriver là !
Signaler un abusPendant ce temps là, après les anglais qui ont choisi les formats de LibreOffice pour leur administration il y a de nombres mois déjà, voilà que l'Inde recommande officiellement les formats libres pour la sienne... Combien de journaux français spécialisés en ont parlé ?