Entre geler ses investissement ou les poursuivre malgré le contexte de la crise sanitaire, le français Wallix a choisi la seconde option. En 2020, comme prévu dans le cadre de son plan stratégique, l'éditeur de solutions de cybersécurité a ainsi ouvert des filiales en Italie et en Espagne, et renforcé sa présence dans la zone DACH (Allemagne, Autriche, Suisse). Tout cela a eu un coût, en l'occurrence une hausse des charges d'exploitation, passées de 27,36 M€ en 2019 à 32,9 M€ l'an dernier. Elle s'explique dans sa quasi-totalité par la progression des charges de personnel (+28,4%) qui ont atteint 20,9 M€, du fait de l'arrivée de 38 nouveaux collaborateurs. Il en découle un résultat d'exploitation de -7,3 M€ (-6,9%) et un résultat net équivalent.
Pour l'heure, on le voit, la hausse du chiffre d'affaires de Wallix ne suffit donc pas à couvrir les dépense liées à sa croissance. En hausse de 23% à 20,1 M€ en 2020 (et de +29% en 2019), les revenus du groupe ont pourtant progressé plus rapidement que ses charges d'exploitation. Wallix a notamment pu compter sur une bonne dynamique à l'international, où ses ventes annuelles ont crû de 29% à 6,9 M€. En France, elles se sont appréciées de 20% à 13,2 M€. Globalement, il l'éditeur a séduit 265 nouveaux clients l'an dernier, portant sa base installée à 1300 entreprises utilisatrices.
Un retour à la rentabilité opérationnel au second semestre
Axe de développement stratégique de l'entreprise, ses revenus récurrents (maintenance et abonnement) ont bondi quant à eux de 33% à 8,5 M€. En 2020, Ils ont ainsi représenté 42% de son chiffre d'affaires contre 39% un an plus tôt.
En 2021, Wallix anticipe une accélération de sa croissance, grâce à un marché de la cybersécurité porteur et aux investissements qu'il a réalisés au cours des deux dernières années. L'éditeur dit posséder aujourd'hui une offre exhaustive sur le PAM, avec Bastion, et élargie aux segments adjacents, avec Wallix BestSafe et Trustelem lancés respectivement en février et mai 2020. Elle doit lui permettre d'atteindre la rentabilité d'exploitation au cours de la seconde moitié de l'année. Le groupe entend ainsi reproduire les trajectoires qui furent les siennes au cours de ses deux plans stratégiques précédents, à savoir un retour à la rentabilité après une phase d'investissement.
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