Alors que la Commission européenne réclamait pour les voitures connectées une norme WiFi que portait notamment Volkswagen, les Etats de l’Union ont rejeté ce mode de fonctionnement pour privilégier la 5G. La France fait partie des 21 pays s’étant opposé à la proposition de la Commission, au côté d’autres nations disposant d’industries automobiles puissantes comme l’Allemagne ou l’Italie. Les législateurs de l’UE avaient pourtant approuvé la mise en place d’un plan WiFi plutôt qu’une norme 5G, rappelle Reuters. Le principal argument du parlement européen résidait dans la disponibilité immédiate du WiFi, contrairement à sa rivale dans ce dossier. Renault et Toyota faisait également partie des défenseurs d’un tel plan, à l’inverse de BMW, Qualcomm, Ford, Ericsson, Deutsche Telecom, Huawei ou encore Intel, partisans de la 5G.
La différence technique entre les deux systèmes est simple. Tandis que le WiFi est capable de connecter les véhicules entre eux, la 5G permet une connexion non seulement des voitures, mais aussi des équipements disponibles dans l’environnement proche. Selon ses défenseurs, cette dernière technologie offrirait un plus large éventail d’accès à des applications dans les domaines du divertissement ou des données de trafic et de navigation. Le vote a été bien accueilli par le groupe de lobbying dans les télécoms ETNO, dont les membres ont largement investi dans la 5G. Les ministres de l'UE doivent se réunir le 8 juillet, date à laquelle ils devraient officiellement rejeter la proposition WiFi.
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