Oracle est peut-être incassable d'un point de vue sécurité, comme le prétend l'éditeur, mais les erreurs et bugs liés à la base sont tout de même responsables d'un tiers des arrêts intempestifs des systèmes Oracle au cours de 2005, apprend-on dans une étude réalisée par l'IOUG (Independent Oracle User Group). Le club utilisateurs a recueilli les réponses de 265 membres en avril dernier sur la disponibilité des bases Oracle et vient de publier les résultats. Pour 49% des répondants, les pannes matérielles sont la première cause d'indisponibilité. Devant les erreurs réseau (34%), les bugs ou erreurs liés à la base (32%) et les erreurs liées aux applications (31%). Les événements extérieurs, qui justifient les plans de continuité d'activité des grandes entreprises, arrivent en queue de peloton : 7% des problèmes d'indisponibilité ont eu pour origine des coupures d'électricité sur une large échelle, tandis que les "désastres naturels" comptent pour 4%. Les incidents liés à la sécurité ne comptent que pour 1% des causes d'indisponibilité. Au total, seulement 9% des bases n'ont connu aucune indisponibilité non planifiée, alors que 80% des sites doivent faire tourner des bases en mode 24x7 (24 heures sur 24, 7 jours sur 7). A noter aussi qu'un quart des incidents ont empêché la base de tourner pendant plus de 10 heures - soit plus d'une journée de travail. Les déploiements des solutions d'Oracle pour pallier ces incidents sont encore très minoritaires. Le système de clustering Oracle 9i RAC est utilisé dans 31% des cas, son évolution au sein de l'offre 10g dans 13% des cas.
Un tiers des incidents d'indisponibilité de la base Oracle en 2005 sont liés au code de la base
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