Les éditeurs d'adwares (outils publicitaires clandestins) ou de spywares (outils d'espionnage) n'ont plus qu'à bien se tenir. Car la FTC (Federal Trade Commission), le gendarme américain du commerce, vient de faire plier Zango, l'une des plus grosses sociétés spécialisées dans l'installation de logiciels espions, traceurs et autres pop-up. Pour arrêter les poursuites judiciaires lancées à son encontre, Zango devra verser trois millions de dollars au gouvernement américain et sera, en outre, tenu d'informer l'utilisateur de l'installation de ce genre de programme, tout en proposant un moyen de les désinstaller. Depuis 1999, Zango établit des contrats avec différentes sociétés commerciales avides d'informations sur les habitudes des internautes afin de faire passer de la publicité via l'ouverture de fenêtres intempestives. Zango (issue de la fusion en juin dernier de 180Solutions et Hotbar) propose en téléchargement de petits logiciels gratuits, de types jeux, économiseurs d'écran, etc. qui installent automatiquement, à l'insu et sans le consentement de l'utilisateur, ces adwares et spywares. A noter que les logiciels de Zango sont listés et reconnus comme des produits non désirés par la plupart des logiciels anti-virus et anti-spyware.
Un éditeur d'adwares condamné à trois millions de dollars
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