L'Association internationale des professionnels de l'externalisation (IAOP) vient de publier un code d'éthique et de pratiques commerciales afin d'aider les entreprises à améliorer leurs démarches et leur gestion de l'externalisation.
Impliquée dans la mise en place des normes présentées par l'IAOP, Cynthia Kearney est vice-présidente du R&D dans le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson. Elle estime que les standards proposés par son association offriront aux protagonistes d'un contrat d'externalisation une trame commune sur laquelle ils pourront s'appuyer. « Je pense que ça apporte une valeur ajoutée si des mesures de gouvernance ont été mises en place. Au centre de notre démarche, il y a la notion d'efficacité : on évite le morcellement, les interruptions d'activité car il y a toujours des principes établis qui indiquent comment vous comporter dans vos relations aux tiers. »
Les principes posés par le code de l'IAOP sont généraux, mettant l'accent sur la franchise, la transparence et l'existence de références communes dans le développement et la gestion d'une relation d'externalisation. Citons, par exemple, la nécessité de définir des principes objectifs et standardisés destinés à être employés dans les accords d'externalisation ou la mise en place d'un programme de formation des salariés pendant au moins quarante heures par an.
L'IAOP prévoit de développer un programme de certification. En attendant, Cynthia Kearney souhaite créer une commission au sein de Johnson & Johnson afin d'y étudier les pratiques d'externalisation et de mettre en place celles qui ne le seraient pas encore.
Un code éthique de l'externalisation
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