Dassault Systèmes clôture son deuxième trimestre fiscal toujours avec une croissance à deux chiffres. 13% de hausse entre 2019 et 2018, à 961,4 M€ de chiffre d'affaires total pour cette dernière période. En organique, ce dernier grimpe de 10%. Si les revenus du logiciel sont toujours les plus élevés (847,4 M€), ce sont les services qui ont connu la progression la plus importante : 27% de croissance, pour atteindre 114 M€. Côté logiciels, ce sont toujours Catia, Enovia, Delmia, Geovie et 3DExcite qui portent la croissance de l'activité. La 3DExperience continue de croître côté services.
Le chiffre d'affaire de l'industriel français continue de grimper plus rapidement qu'ailleurs dans sa région Amériques, à 249,5 M€ (+13%). Mais c'est bien sûr l'Europe qui cumule le plus de revenus avec 347,5 M€ et une belle croissance de 12% comparé à 2018. Le résultat opérationnel global monte de 8% pour atteindre 296,2 M€. De même pour la marge opérationnelle du groupe qui passe de 29,4% en 2018 à 30,7%. « Nous avons bénéficié en premier lieu de l'amélioration de notre croissance organique, entraînée par le chiffre d'affaires logiciel récurrent non-IFRS, dont le chiffre d'affaires souscription et support a fortement augmenté », indique Pascal Daloz, Directeur général adjoint, Affaires financières et Stratégie de Dassault Systèmes, dans un communiqué.
Actualisation des taux de change
Les résultats du premier semestre suivent globalement les mêmes tendances que le deuxième trimestre. Le chiffre d'affaires s'élève à 1,92 Md€ sur la période, en progression de 13% (9% en organique). Les logiciels génèrent toujours la majorité des revenus (1,7 Md€) mais les services continuent de croître (+23% à 217,6 M€). Le résultat opérationnel des six derniers mois grimpe de 15% pour atteindre 612,6 M€. « Sur la base de [ces] résultats, nous confirmons nos objectifs de croissance pour 2019 et actualisons nos taux de change, ce qui nous amène à un objectif de BNPA non-IFRS se situant dans une fourchette comprise entre 3,45 et 3,50 euros pour 2019 », assure Pascal Daloz.
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